L’origine du chicle
La culture du sapin dans les forêts tropicales du sud-est du Mexique est une tradition vivante de la culture maya. La gomme de base naturelle continue d’être obtenue comme nos ancêtres l’ont fait en faisant bouillir le latex du sapin, qui peut vivre jusqu’à 300 ans puisque l’extraction de sa sève ne lui fait pas de mal. Tiré de sapins qui atteignent plus de 30 mètres de hauteur, le latex est bouilli jusqu’à ce qu’il soit déshydraté pour obtenir une pâte collante qui est étirée, pétrie et moulée en marquetas rectangulaires (dalles) où il se solidifie en refroidissant. En dehors de leur environnement naturel, les sapins ne sont pas productifs. Comme tant d’autres êtres vivants, ils ont besoin de la symphonie biologique subtile de leur environnement naturel pour faire fonctionner leur magie. C’est l’une des raisons pour lesquelles les chicleros sont des défenseurs si passionnés de leurs forêts tropicales.
La transformation de la sève en chewing-gum
Le latex du sapin est extrait d’arbres de 30 mètres de haut faisant des coupes superficielles en forme de Z sur l’écorce, de cette manière la sève s’égoutte lentement en zigzag vers un sac placé à la base du tronc. Chaque sapin donne de trois à cinq kilos par récolte et, bien que cette pratique ne leur nuise pas – certains peuvent vivre jusqu’à plus de 300 ans -, il est nécessaire de les laisser reposer pendant six à sept ans avant d’extraire à nouveau la sève.
Le sapin ne sera pas productif s’il est planté en dehors de son environnement naturel. Comme tant d’autres êtres vivants, ils ont besoin de la symphonie biologique subtile de leur environnement naturel pour faire fonctionner leur magie. C’est l’une des raisons pour lesquelles les chicleros sont des défenseurs si passionnés de leurs forêts tropicales. Le latex liquide est bouilli pour le déshydrater pour obtenir une pâte collante qui est étirée, malaxée et moulée en marquetas (plaques), qui se solidifient au refroidissement.
Chaque marqueta porte la marque chiclero qui l’a fabriquée. La gestion durable de la forêt tropicale étant certifiée par le FCS (Forest Stewardship Council), ces marques contiennent des informations pertinentes qui vont de l’identité du chiclero à l’emplacement exact de l’arbre récolté. Peu de produits dans le monde offrent une traçabilité aussi précise.
